L’actionnaire ? Choyé parce que le fisc le libère par une cotisation de seulement 31,3% (bientôt 32,5%) ? Non. Car pour lui distribuer 200 par exemple, la société a dû dégager un profit de 300 sur lequel elle a payé un impôt sur les sociétés de 100. Ces 100, ajoutés à l’impôt de 62,6 assis sur le dividende de 200, portent la facture globale à 54,2% du profit initial de 300. Autant que si l’actionnaire avait été directement taxé au barème sur ce profit. Dans ce domaine, ce sont les niches qui nourrissent le fantasme d’un traitement privilégié.
Source : Article paru dans « Les Echos » 16 septembre 2011
Il ne sera pas possible de se contenter de procéder à une simple actualisation de la valeur des biens immobiliers dans sa déclaration. Les redevables de l’IFI doivent prendre rapidement conscience de la nécessité d’appliquer cette nouvelle méthode d’évaluation
La difficulté du business model de la gestion de patrimoine découle du fait que ces trois champs de réelle valeur ajoutée pour les épargnants génèrent des revenus principalement symboliques pour les conseillers patrimoniaux. Inversement, la gestion des actifs souscrits va s’accompagner d’une rémunération particulièrement significative et, qui plus est, récurrente en l’absence, pour l’essentiel, d’une véritable valeur ajoutée : le porte-à-faux est parfait.
LA LOI DE FINANCES 2024 a prévu, comme chaque année au cours de la période récente, d’indexer les tranches de revenus du barème de l’impôt sur le revenu (IR) sur la prévision d’évolution de l’indice des prix à la consommation hors tabac de 2023 par rapport à 2022, soit 4,8%. Selon l’exposé des motifs de la loi, « ces dispositions permettront de neutraliser les effets de l’inflation sur le niveau d’imposition des ménages ».
Philippe se signalait par son sens de l’humour et sa jovialité. Très attaché à ses racines aveyronnaises, il aimait faire partager à son entourage son goût pour les choses de la table. Ses collègues compatissent à la peine de sa famille.