D’un point de vue patrimonial, la philanthropie ne doit évidemment pas être regardée comme un outil de défiscalisation. Néanmoins, les différents dispositifs en vigueur permettent d’œuvrer dans l’intérêt général de manière fiscalement intelligente…
Article co-rédigé par :
– Philippe Bruneau, Directeur de la clientèle Privée et Entreprises de la Banque Neufliza OBC et Président Fondateur du Cercle des Fiscalistes
– Stéphanie Gerschtein-Gherardi, Ingénieur patrimonial de la Banque Neuflize OBC
Source : Article paru dans « Valeurs Actuelles » le 17/03/2011
Le choix du placement qui accueillera des actifs financiers faisant l’objet d’un démembrement est essentiel et la fiscalité n’est pas le seul critère à considérer.
« Pour les parents, laisser un héritage à ses enfants consiste à arbitrer entre consommation personnelle et transmission familiale », estiment Jérôme Bernecoli et Frédéric Poilpré. Dans une chronique du Point publiée le 20 mai, Julien Damon propose de taxer les héritiers plutôt que l’héritage au soutien de la thèse selon laquelle il est économiquement plus avantageux d’hériter que de travailler, oubliant que les Français sont majoritairement contre l’impôt sur la mort.
Aux termes de notre législation fiscale, chaque parent peut donner – en sommes d’argent, biens (meubles, voiture, bijoux, etc.), immeubles, ou valeurs mobilières (actions, parts sociales, etc.) – jusqu’à 100.000 euros par enfant sans qu’il y ait de droits de donation à régler. Ainsi, un couple peut-il transmettre à chacun de ses enfants 200.000 euros exonérés de droits tous les quinze ans.
Le Monde organise une toute nouvelle édition des Rencontres de l’Épargne le 12 Décembre prochain
Philippe Bruneau, Président du Cercle des Fiscalistes, interviendra lors de cette conférence tenue à Nice qui sera également disponible en Live.