Cette formule a pour premier attrait de plafonner l’imposition des revenus et des plus-values à 15 % sur la tranche du bénéfice annuel qui n’excède pas 38 120 euros. Sur la fraction excédentaire s’applique le taux de 33 1/3 %. Mais c’est dans les deux situations la seule imposition encourue : pas de prélèvements sociaux. Son second mérite est de permettre de jouer sur l’effet de levier de l’emprunt. Sous le régime de l’IS, le résultat est déterminé sous déduction de l’ensemble des charges, y compris les intérêts des emprunts contractés pour l’acquisition des éléments d’actif. Il est donc parfaitement concevable de financer partiellement sur fonds d’emprunt un portefeuille d’obligations de manière telle que les intérêts produits égalisent l’amortissement du capital emprunté et la charge des frais financiers, l’impôt ne frappant alors que le bénéfice correspondant à l’amortissement du capital.
En comparant sur plusieurs décennies l’évolution des régimes fiscaux respectivement applicables aux particuliers et aux entreprises, on constate que celles-ci ont généralement été mieux protégées que les premiers contre les orages résultant de l’alternance politique. C’est donc avec une certaine confiance que les épargnants pourront méditer sur les mérites de la société soumise à l’impôt sur les sociétés.
Source: Article paru dans « Investir » du 10 mars
Une récente étude de l’Institut des politiques publiques nous apprend que les 0,1 % des Français les plus riches, les 378 foyers fiscaux versant les plus fortes contributions, seraient imposés sur leurs revenus au taux dérisoire de 2 %. Estimation surprenante, étant donné que le taux de l’impôt progressif culmine à 49 % dans la catégorie visée.
« L’attachement politique pour cette mesure emblématique est inversement proportionnel à la portée pratique que comporterait sa mise en œuvre », analysent Philippe Bruneau et Jean-Yves Mercier.
L’Assemblée nationale avait adopté, contre l’avis du gouvernement, le relèvement de 5 points de la flat tax…
Les crypto-monnaies, pour n’évoquer que ces dernières dans le monde des actifs numériques, sont en train de devenir une classe d’actifs quasi à part entière qui occupe les discussions dans les dîners en ville tout en se faisant une part belle sur les réseaux sociaux. Sa démocratisation n’est plus un secret compte tenu de son écho dans les médias et ce malgré une nouvelle chute de près de 50 % du Bitcoin sur les 6 derniers mois. Voyons quelle est la fiscalité qui s’y applique.
Nous avons le plaisir de vous inviter à participer à la 2ème Rencontre de la Fiscalité
organisée par Le Monde et Le Cercle des Fiscalistes, en partenariat avec Lefebvre Dalloz et Le Conservateur
autour de la thématique de la fraude fiscale !