Juridiquement, l’analyse s’avère incontestable : pour évaluer un bien on ne doit pas tenir compte d’évènement postérieur au fait générateur de l’impôt, sauf si cet événement a modifié la situation juridique ou économique du bien de façon rétroactive. En revanche, à l’intérieur du délai de prescription (généralement trois ans), l’administration peut contester la valeur proposée par le contribuable pour la rehausser, au motif que ladite valeur doit tenir compte des perspectives d’avenir. Moralité : en ces temps de disette budgétaire, il est certain qu’il faut trouver tous les moyens pour remplir les caisses de l’Etat, même si, sur le plan du bon sens, cela est difficilement compréhensible.
Source: Article paru dans » Challenges » du 28/06/2012
Vous devez déclarer à l’administration fiscale quelle est votre résidence fiscale. Ce choix a des conséquences nombreuses et importantes.
La taxe d’habitation frappe l’occupant, qu’il soit propriétaire ou locataire. L’exonération de cette taxe, ne porte que sur l’habitation principale.
En cause, la modification législative qui prévoit, peut-être, le basculement automatique du régime de LMNP vers celui de LMP.
Le contribuable est moins démuni lors d’une contestation sur la valeur de son bien…